Mori Mitsuo Fantôme
Messages : 70 Date d'inscription : 18/04/2010
Infos. CLAN: Civils. INFLUENCE: (100/100) RELATIONS:
| Sujet: Mori Mitsuo Lun 16 Aoû - 13:18 | |
| MORI MITSUO Tetsu [Merry] _____________________________________________
Nom : Mori Prénom : Mitsuo Âge : 24 ans Orientation Sexuelle : Bisexuelle à préférence hétérosexuelle.
Arme(s) fétiche(s) : Il n'est pas du genre à se battre. Mais, par précaution il a toujours sur lui un couteau et un simple pistolet.
LOOK LIKE Juste un fou _____________________________________________
Caractère :
Tel un fantôme il est aussi discret qu’un chat de gouttière. Se tapir dans les coins les plus sombres afin de ne pas être vu, marcher le plus silencieusement possible, ne pas parler dans une discussion pour finir par se faire oublier, utiliser le sens du vent pour brouiller les pistes qui mènent à lui. On peut dire qu’il sait maîtriser la discrétion. Après tout, il est le fou et il se doit de tout observer et en temps qu’observateur, il doit passer inaperçu. Alors ne vous étonné pas de le voir sur un banc et que, quelques clignement d’œil plus tard, il ne soit plus là. Vous ne pourrez le voir que lorsqu’il en aura décidé. Et lui seule. Vous ne pourrez le voir avant car il s’en arrangera. Après tout c’est un fantôme et normalement les fantômes sont invisibles, alors pourquoi pas lui ? Mais c’est un fou et il est donc cynique. Ne lui demandez pas d’être lui-même il en serait bien incapable. Il ne sait même plus ce que veux dire être soi-même. Au contraire. Dire simplement bonjour lui est impossible, il préférera s’étaler en de longues phrases qui très souvent ne veulent rien dire. Évidemment, pour lui elles ont un sens mais allez savoir lequel ? Comment voulez-vous rentrer dans la tête d’un homme tel que lui ? Il faudrait certainement des années pour pouvoir le comprendre. Le pauvre petit Mitsuo qui a perdu sa famille et qui a frôlé la mort. Vous savez, à force d’être seule, on finit par se parler à soi-même et perdre toute raison. Mais qui est Mori ? Est-il un contaminé, ou bien un soldat ? Il ne le sait plus vraiment. Enfin si il le sait parfaitement, mais ce ne serait pas amusant de dire qui il est. Le plus amusant c’est d’être ce que vous vous voulez qu’il soit. Après tout, un fantôme est fait pour être ce que les autres veulent qu’il soit non ? Et oui, c’est un grand joueur. Il a besoin de jouer comme un enfant, il faut qu’il joue sinon il s’ennuie. Et quand il s’ennuie, il perd la raison. Et comme c’est mal. Il ne doit pas perdre son sang froid. Il faut qu’il reste calme dans toutes circonstances. Il ne faut pas qu’il fasse d’erreur et qu’il meurt. C’est l’unique fou du pays. Et c’est donc lui qui doit voir la fin du monde. La fin de Tokyo et du Japon. C’est lui qui comptera plus tard les histoires aux plus jeunes. C’est aussi lui qui pleura sur le cadavre des morts en jouant au violon un requiem pour leurs âmes damnés. Mais c’est aussi un être humain et il peut aussi lui arriver de perdre toute patience et raisonnement. Lui aussi peut agir simplement sur impulsion. Et tant pis si plus tard il devra le regretter. Il préfère profiter de l’action sur l’instant plutôt que de devoir s’ennuyer sur son toit d’immeuble. Mais ne croyez pas que le fantôme est devenue définitivement fou et qu’il n’a plus de sentiment. Il est fou, il ne sait plus être lui-même, mais il sait avoir encore de la compassion. Comme la situation est triste. Alors il vous viendra peut-être en aide. S’émouvoir est encore une chose qui lui est possible ! Comme ce que tu murmures est beau, laisse moi l’entendre encore une fois. Bien sûr il sait aimer, mais d’un amour innocent. D’un amour enfant, il ne supportera pas la rupture, il ne supportera pas qu’on le trahisse. Il saura s’attacher aux gens, risquer sa vie pour la leur, mais tout cela n’est que temporaire, car rapidement, il oubliera et reprendra son attitude habituelle et lassante. Celle d’un être cynique qui ne peut s’empêcher de jouer la comédie, celle du fantôme de Tokyo. Serez vous capable de vous retenir de lui tirer dessus ? Et bien je l’espère pour vous car il ne se laissera pas faire sans rien dire. Physique :
Oh comme il est grand le monsieur maman ! Mais c’est normale chéri, c’est un adulte et toi aussi tu seras aussi grand quand tu seras adulte. C’est normal pour son âge d’être si grand. Ce n’est pas une chose étrange qu’à 24 ans un homme mesure 1 mètre 86. Et ce n’est pas non étrange qu’un asiatique en temps de guerre ne pèse que 65 kilogrammes. Rien d’étrange. Tout comme ces longs cheveux brun et lisses ou du moins mi-long qui encadre son visage. Déjà petit il refusait de les couper. Ce n’est hélas pas maintenant que la chose va changer. Et ce regard. Quel triste regard. Un regard éteint. Vide de toute flamme de vie. Où est-elle passée cette petite flamme si belle qui nageait dans son regard brun frôlant le noir qu’il a toujours eu ? Où est-elle ? S’est-elle noyée dans les yeux bridés du japonais ? Fort possible. Et cette carrure fine, si fine que l’on aurait l’impression qu’elle se brisera en morceau si l’on forçait de trop. Et pourtant, elle n’est pas aussi fragile qu’elle en a l’air. Il est sûr qu’il n’est pas le plus fort, mais il n’est pas non plus le plus faible. Style vestimentaire & Manies/tics :
Simple. Très simple. Il doit être discret, alors autant opter pour des vêtements qu’ils le sont. Des jeans foncés avec des t-shirts et des chemises. Quelques chapeaux de différente forme, chapeau melon, chapeau haut-de-forme, béret, C’est la seule extravagance qu’il se permet. Des chapeaux, encore et toujours. Aux pieds, il lui faut quelque chose de confortable. Quelque chose dans quoi il se sent à l’aise. Alors ce sera des baskets, ou bien des converses. Il faut qu’il puisse courir sans se sentir gêné. Mais les jours tristes, les jours de deuil, ceux où il jouera un requiem pour ces pauvres âmes, ces jours-là ce sera l’habituel costard/cravate noir et sombre. Le visage, le visage et le maquillage. Habituellement il n’en a pas. Mais des exceptions se font. Comme les triste jour d’enterrement. À ce moment son visage sera peint de blanc, avec un nez noir et des yeux entourés de noir qui pleure, qui pleure comme le pauvre Pierrot.
Mais que me dis-tu Mitsuo ? Qu’elle histoire me racontes-tu ? Je n’ai pas le droit d’utiliser les mots ? Mais pourquoi donc ? Car tu m’aimes ? Quand le fou vous apprécie beau coups (c'est à dire qu'il vous considère comme ami), quand il vous aime, alors il n’utilisera pas la parole. Il préférera mimer les choses. Et si par malheur il prononcera un mot, alors sachez que vous venez de faire une chose qui lui déplait.
STORY Il était une fois... _____________________________________________
Comme il est beau et intelligent !
C’est vrai, petit j’avais hérité de la beauté de ma mère. Et puis, j’étais le seul garçon dans ma famille, enfin je veux dire par là que je n’avais pas de frère alors, c’était normal que tout le monde s’émerveillait devant moi. Et moi j’en étais fière. J’étais ainsi le centre d’intérêt de tout le monde. À cette époque, j’aimais cela. J’adorais que l’on me chouchoute, que l’on m’offre plein de cadeaux. Que l’on dise sans cesse que j’étais le plus beau et surtout le plus intelligent. J’étais un prodige. Même le patriarche le reconnaissait. D’ailleurs, il réclamait souvent lors des réunions de famille qu’avant le repas, ou avant qu’il aille se coucher près du feu que je lui joue un morceau au violon. Il va sans dire que son préféré était Zigeunerweisen. Du coup, je le travaillais souvent. Il fallait que je sache le jouer sans la moindre erreur. Là-dessus il était intraitable. Une fois qu’il avait reconnue votre talent, il ne fallait surtout pas le décevoir. C’était pour cette raison, avec cette peur de le décevoir que je passais le plus clair de mon temps avec un violons entre les mains à jouer, encore et encore. Parfois cela énervait père, qui malgré le fait qu’il soit heureux d’avoir un fils prodige, aurait souhaité que je passe un peu de temps à autre chose. Mais mère était si heureuse de m’entendre, elle me prenait souvent entre ses bras dans les jardins pendant que je jouais. Ils nous arrivaient aussi de jouer ensemble. Mère était musicienne aussi. Elle jouait de la harpe. Mes sœurs en étaient souvent jalouses, car j’étais le préféré. Elles disaient que c’était pas vrai. Que je trichais. Que elles aussi elles étaient belle et bien plus que moi. Que c’était pas juste.
Tu seras La carte zéro, le fou.
Quand j’eus dix ans, on m’autorisa à entrer vraiment dans le cercle de la famille. Vous savez, on avait une spécialité chez nous. Chaque membre de la famille portait le numéro et le surnom d’une carte de tarot. Le patriarche c’était le numéro I la carte du magicien. Mon père lui, avait le numéro XII le pendu et ma mère le XVII l’étoile. Mes sœurs elles, elles n’avaient pas le droit au numéro. Normalement, on ne pouvait pas en avoir un avant notre majorité. Mais le patriarche avait fait une exception avec moi. Il avait dit que c’était pour deux raisons. La première : qu’il manquait la carte zéro à table et que j’étais le premier fils de l’Etoile. La seconde, c’était que j’étais un prodige et que, par conséquent, j’avais toute ma place auprès de lui. Cela envenima mes relations avec mes aînée mais moi, je m’en soucier. J’étais bien trop content d’avoir cette place. Mais pourtant je n’étais pas à l’aise. Je me retrouvais dans un monde d’adulte où je ne comprenais pas grand-chose. Vous savez, chez nous, avoir un numéro était vraiment important. Surtout lorsque c’était une arcane Majeur. Toute l’organisation de la famille tournait autour de cela. Et moi, à dix ans j’en possédais un et pas des moindres. Le magicien me disait souvent que j’avais un rôle important, peut-être même plus important que le sien. Plus important que le rôle de patriarche, et cela car j’étais le fou. Il ne cessait de me répéter : « Vois, vois tout pour nous. Soit nos yeux, soit les yeux du créateur. Vois la fin de ce monde. Tu devras être le seul témoin de la stupidité et de la cupidité de l’être humain. » Je n’aimais pas être en sa compagnie. Au début, oui c’était un plaisir, mais depuis que j’avais ce numéro de carte, je prenais peur de lui. Il ne cessait de me dire des choses étranges. Seulement on me forçait à lui rendre visite. Et à chaque fois que j’en revenais, je finissais dans les bras de ma mère en larme. Mais ce n’était que de la peur enfantine. Six années passèrent. Mes sœurs devenue enfin majeur avait elles aussi un numéro. Mais je restait le préférais du patriarche et j’avais finis par comprendre l’importance de cette attention. J’appris à ne plus avoir peur de lui, à assouvir le moindre de ses désirs, et à comprendre ce qu’il me disait. «_Vois, vois tout pour nous. Soit nos yeux, soit les yeux du créateur. Vois la fin de ce monde. Tu devras être le seul témoin de la stupidité et de la cupidité de l’être humain. _Bien Magicien. Je le ferais si tel est votre désir. _Mais attention, attention fils, tu ne dois appartenir à personne. Pas même à la famille. Le fou n’a aucune attache et surtout, il ne travail pour personne. Il est là, simplement, perché sur les toits de Tokyo à regarder la ville sombrer dans les plus profond désespoirs. _Je serais invisible. Je serais tel un fantôme qui vois et entend tout. _Bien, très bien. Allons, joue moi un morceau. Il faut calmer les âmes damnées par ton violon. Soit le musicien de la mort, l’acolyte de celle-ci. Allez, fait moi le plaisir d'entendre encore une fois les cordes de ton instrument vibrer au passage de ton archet» L’année qui suivit, il mourut. Il faut dire qu’il était déjà bien vieux. Tout le monde le pleura. Tous, sauf moi. C’était une perte énorme pour la famille, mais moi, il m’avait appris à être insensible à la mort. Il me l’avait appris pour mieux voir la fin du monde. Alors, sur son lit de mort, le tint pâle et les doigts croisés je décidai de lui offrir un dernier plaisir. Doucement et le plus délicatement possible, je sortis mon violon de sa housse. Toute la famille dirigea son regard vers moi et comme-ci tout l’avenir des Mori dépendait de cet unique morceau, tout le monde fit silence et ainsi, dans se calme palpable, les notes de Zigeunerweisen purent guider l’âme de notre patriarche vers les portes du paradis, près de son Dieu éternel et bon.
Dieu décida de les punir
Depuis la mort du magicien, la famille avait changé. Personne n’avait encore reprit sa place, personne n’osait devenir le patriarche. Ils avaient tous peur, tous fuyaient cette responsabilité. Et moi, moi je les regardais. Me renfermant sur moi-même. Mes sœurs en profitèrent pour cracher leur venin sur moi. Mon père se désola de me voir petit à petit perdre ma joie de vivre et ma mère, ma pauvre mère. Elle en devint malade. Si malade qu’elle en était presque folle. Elle passait tout son temps dans ses appartements privés. Elle jouait à longueur de journée de la harpe en murmurant des choses incompréhensibles. Elle ne cessait de dire « Mitsuo chéri, revint auprès de maman. Jouons encore. Quel morceau as-tu envie de faire ? Oh oui, celui-ci me semble parfait tu as raison. » Elle ne voulait pas croire que je puisse ainsi me retirer. Rester des heures dans les coins sombres à ne faire qu’observer. Même à table je ne disais rien. Et lorsque l’on me parler je répondais simplement : « Et bien je ne suis là que pour observer. » Le temps passa. 2010. J’eus vingt ans et le cauchemar commença. La première personne touchée fut Ayase. La plus jeune de mes deux sœurs. La folie l’emporta, elle devint agressive. Si agressive qu’elle en tua notre oncle. C’est ainsi qu’elle se retrouva en hôpital psychiatrique, puis qu’elle fut tuée. Elle était soit disant irrécupérable. Ensuite, vint ma mère, malgré son enfermement elle fut touchée. Elle déchira tout, les rideaux, les draps, mis en morceau sa harpe. Chaque chose qui la contrarié la faisait devenir violente. Et j’étais une de ces raisons. Lorsque je lui rendais visite elle voulait me frapper, me tuer. Et la maladie l’emporta. C’était une nuit enneigée. Je voulais voir ma mère, je voulais jouer du violon avec elle, mais à peine ai-je mis un pied à l’intérieur qu’elle hurla, elle hurla à la mort. Et sans que je puisse m’y attendre, elle me sauta à la gorge. Elle me griffa, essaya de m’étouffer et moi je ne disais rien, je la laissais faire. Quand mes cris de douleurs se jouinrent aux siens, mon père accourut avec un fusil de chasse. Il tira, il n’hésita pas un seul instant. Depuis son enfermement ce n’était plus sa femme pour lui. Et elle mourut après avoir reçut trois balles. Son corps inerte s’étala sur moi. Mon corps trembla, je me mis à crier, à hurler à la mort la perte de ma mère. C’est à se moment là que la folie commença à m’atteindre. Celle dont je suis victime à présent. Mon enfermement dans l’enfance, mais aussi dans cette peau de fou. Ne me demandez plus qui je suis. « _Qui es-tu ? _Je suis le fou de Tokyo, ma carte porte le numéro zéro ! »
Partir ? Mais où ? Je suis le fou de Tokyo !
Le temps avancé, ma folie ne faisait que s’aggraver. La moitié de toute la famille était morte à présent et si ce n’était pas le cas, elle avait rejoints les rangs des contaminés. Mon père mourut lui aussi, en essayant de nous tuer, moi et ma sœur. Nos domestiques avaient tous fuit la maison. Ils avaient pris peur. Pour eux, nous étions des maudits, des damnés. Le malheur s’abattait sur quiconque vivait dans ces lieux. La section militaire chargé de la mission de désinfection de la capital s’était chargé de mon paternel. Bien évidemment, avant de nous relâcher, on nous fit des examens. Résultat : ma sœur fut tuée sur le champ. Contaminé, mais moi, par chance, j’avais été épargné. Ma folie présente semblait m’avoir immunisé. Puis un militaire me regarda. Selon lui je n’étais pas en état de choc. « Eh mon gars ? Ça va ? Un conseil, quitte la ville au plutôt avec le reste des civils. _Partir ? Mais où ? Je suis le fou de Tokyo ! Ma carte porte le numéro zéro. Mais le fou ne doit travailler ni pour Tokyo, ni pour quiconque… C’est la règle. Mon rôle est de voir la fin du monde en tant qu’observateur ! _Merde mec ! T’es malade mon pauvre ! » Et je pris la fuite. Il ne me restait personne, même pas le cadavre de ma mère sur qui pleurer. Alors je m’enfui, je partie dans les rues sombres de la ville. Le manoir fut condamné, mais maintenant, j’y réside encore. Je suis le fantôme. Je suis le fou. Je suis la carte zéro. Je suis les yeux du créateur. Vous me verrez peut-être au détour d’une rue, sur un balcon ou bien sous un lampadaire. Mais je ne suis que le fruit de votre imagination. Je sais tout, je vois tout. Et je serai là lors de la fin du monde.
BEHIND THE CHARACTERE Le joueur _____________________________________________
Pseudo : piou Âge : 17
Constante de connexion : 3/4 sur 7 Vos talents d’écrivain : Comme je ne sais pas lequel mettre, vous aurez le droit à trois rps xD.
- Spoiler:
Dès qu’elle avait mis le pied à l’intérieur du bâtiment le jeu avait commencé. Les pièces se mettaient doucement en place et la reine prenait son temps pour apparaître, tandis que le roi ne faisait pas mine de montrer le bout de son nez. Chacun laissait les autres prendre place, pour ensuite arrivée de façon spectaculaire sur échiquier. Puis se fut à son tour d’être là. En position. Elle fit avancer doucement un pion, histoire de mettre le terrain en place. Jouons d’abord à la bonne et fidèle cliente qui veut montrer toute sa richesse à son host. Ensuite viendra le tour d’avancer le cavalier. Bon en défense mais aussi en attaque. Là commencera alors vraiment la partie. Le roi contre la reine. Qui des deux perdra en premier ? Qui verra son jeu se faire prendre petit à petit dans les pièges de l’autre ? Le roi évidemment. La reine ne pouvait perdre. Dans tout ce tissu de mensonge elle s’était préparée à l’avance pour avoir un rôle parfait. « Ne fait pas l’erreur que ton adversaire t’incite à produire. Détourne toi de ton objectif pour mieux y revenir. Ainsi ta victoire te sera assurée. » C’était les paroles que lui avait dit un de ses collègues lors d’une partie d’échec. Il initiait la plus jeune à ce jeu. Ce n’était pas très compliquer. En fait, cela ressemblait à son métier. Tu sacrifies une tour pour obtenir un fou. Tu sacrifies un pion pour obtenir une tour. Tu sacrifies un fou et un cavalier avec une horde de pion pour avoir le roi. Bien évidemment il y a de nombreux sacrifices, mais la récompense en vaut la peine. Chacun des deux semblaient prendre tous les soins possibles pour s’assurer d’être le gagnant. Mais en fait, Yuusuke savait-il qu’il venait de s’engager dans une dangereuse partie d’échec où il risque d’y laisser beaucoup ? Probablement pas. Pour lui, c’était une scène du quotidien, une scène qui entrait dans l’aquarium. Ainsi Tsunee avait l’avantage. L’avantage de la surprise, de la domination. Car oui, dans cette partie elle le dominera, elle le fera se replier dans les moindre de ses retranchements, le fera se rendre compte de sa misérable personne, du pouvoir qu’elle exercera sur lui. Oui, elle le dominera totalement, et ceux, à l’aide de ce simple dossier dont elle sera en possession d’ici quelque temps. Mais pour le moment, ni l’un ni l’autre ne se dominer. Le jeu venait seulement de commençait, il fallait laisser le temps à celui-ci de prendre correctement place. Et pour le moment, c’est dans cette tâche qu’elle laissait les choses se dérouler. Chacune de ses paroles étaient calculées, chacun de ses gestes avaient été passé au peigne fin. Il fallait pour elle que tout soit parfait. Mais il semblait que la chose était identique de l’autre côté. « Arrête donc, tu me flattes trop, je vais rougir ! Et je ne sais pas quoi dire pour les accessoires, ce n'est pas la peine... et puis je ne voudrais pas que tu abuses de ton père pour moi. » Cette gêne, si cliché des japonais. Voilà ce qu’il avait feins. Et il avait eu raison de le faire, car après tout, Angie était une étrangère et elle voyait la vie des asiatiques à travers tout ces soit disant. Alors elle aussi allait continuer son petit jeu. Le pion : la cliente fidèle qui aime étaler toute sa richesse face à son host préféré.
« _T’inquiète pas. C’est pas avec cinq ou six accessoires que mon père va être ruiné. Tu sais, il a au moins une cinquantaine de magasin à lui dans tous les Etats-Unis. Et puis si cela te gêne vraiment, dit toi que ce sera une façon de faire de la pub pour la marque de mon papou au Japon. Si on voit la chose comme cela, je n’abuserai pas de lui au contraire ! Je l’aiderai dans son commerce.»
Encore un peu plus, toujours plus de mensonge et de mascarade. Si Yuya était bon, il devrait refuser encore deux fois, après il n’aura plus le choix et devra obligatoirement accepter le présent. C’est ainsi que sont les japonais. C’est ainsi qu’ils sont pour les étrangers. Vas-tu jouer le jeu Yuusuke ? Vas-tu toi aussi t’enfoncer un peu plus profond dans le mensonge pour de l’argent ? Car oui, l’un comme l’autre ne faisait cela que pour l’appât du gain. Pour l’un c’était de l’argent facile, pour l’autre c’était de l’argent mêlé à l’amusement. L’un le faisait par besoin, besoin de financer sa modeste petite vie d’étudiant rêvant d’idéalisation, tandis que l’autre le faisait pour le jeu et pour nourrir sa vie fade d’adulte. Mais l’host avait-il encore la possibilité de rêver ? Avait-il un rêve à atteindre ? Ou était-il comme tous ces être venu à Tokyo pour un rêve et ensuite l’oublier, l’oublier dans les profondeurs de l’innocence. Et toi Tsunee ? As-tu toi aussi un rêve ? Nan, nan la seule personne a avoir un rêve ici c’était Angie. C’était celle qui était issu d’un tissu de mensonge. Celle qui n’existait pas en réalité. Mais son rêve à elle, il était issu d’une passion de sa créatrice. C’est vrai ça, devenir écrivaine, cela aurait pu être un rêve pour Liu, mais nan.
« _ C’est vrai, je peux toujours écrire en m’occupant de la boite. Mais j’aime pas le commerce. J’ai pas envie de travailler la dedans. C’est pas mon truc tu sais. Tout cet argent à savoir bien gérer pour qu’ils vous rapportent un peu plus à chaque fois, savoir faire de bon investissement. Tout cela j’en serai incapable moi. »
Elle s’arrêta. Avala une nouvelle gorgée du champagne tout en tirant un peu sur sa nicotine. C’était bon, c’était agréable. Mais elle n’avait pas le temps de s’attarder là dessus. Elle regarda un peu autour d’elle, il y avait une véritable agitation dans le club et seuls eux semblaient être ailleurs, dans un monde isolé et calme. Serait-elle vraiment la seule ce soir ? Nan, elle le savait. Il suffisait de voir l’effervescent qu’il y avait au Ruby pour comprendre qu’elle ne se verra pas être la seule pour Yuya ce soir. Et puis, elle n’en avait pas non plus envie. Elle n’était pas là pour le plaisir, mais pour le travail.
« _Dit Yuya, toi aussi tu as un rêve ? Je suis sûr que tu fais ce travail pour le financer ! Aller dit moi c’est quoi ton rêve ? »
- Spoiler:
« Dégage _Sale Yankie. Les japonais ne sont plus se qu'ils étaient! »
Elle regarda l’homme partir. Certainement un homme de bureau qui avait fait des heures supplémentaire une bonne partie de la nuit et qui avait passé le restant avec une prostituée. Et quand il rentrerait chez lui il prétextera à sa femme les heures supplémentaire du boulot, car il fallait rendre les compte à temps et qu’ils étaient en retard. Elle le regarde encore quelque instant, puis entra à son tour en scène. Une fois assise à côté du jeune garçon, elle crut qu’elle allait lui renverser le restant de sa brique de coco sur le visage. Comment ça vieille peau ? Elle n’avait que 22 ans et elle n’était pas encore vielle et sa peau non plus n’était pas encore ridée. Et franchement, comment ça vieille peau ? Elle ne lui avait jamais fait de vacherie en plus. Malgré sa folle envie de lui faire passer cette envie de la nommer ainsi elle réprima une grimace et garda son calme. Elle garda le silence, laissant le plus jeune pianoter avec ses divers portables. Pendant ce temps là, elle termina enfin sa première brique de lait et fouilla dans le petit sac en plastique sur lequel était dessiné un petit trèfle. Arrêtant sa fouille quelque instant, elle regarda le dessin. Qu’elle drôle d’idée que de mettre un trèfle pour représenter la marque. D’ailleurs, pourquoi un trèfle à trois feuille ? Encore à quatre feuilles, elle aurait pu pensée que c’était par superstition et pour que cela leur porte chance, mais pourquoi un trois feuille ? Se perdant dans ses réflexions elle en oublia même la présence de Ryû à ses côtés et c’est pour cette raison là qu’elle sursauta quand elle l’entendit. « Évite le blond à l'avenir la vieille, tu fait prostituée cheap ! En plus qu'est ce que tu fou dehors à cette heure? Un client? » Nan mais il avait décidé de la chercher ce soir. Attrapant rapidement l’objet de sa recherche dans le sac, c'est-à-dire le bentô qu’elle avait acheté, Tsunee ne lui répondit pas tout de suite. Bien au contraire, elle prit le temps d’ouvrir la petite boite de plastique et avala un morceau d’onigiri avec une petite saucisse en forme de poulpe, reposa les baguettes dans le plat et fit une légère grimace. Bof, ce n’était franchement pas terrible. Elle avait connue mieux en bentô. Mais bon, au moins c’était mangeable. Ce n’était pas comme si le riz était du plastique et que les saucisses étaient congelées.
« Ahöu ! Et toi, t’es vraiment pitoyable ce soir. Si tu crois pouvoir te trouver un client c’est foutu. On dirait un gros bébé qui a perdu sa peluche et qui ne peut pas dormir sans ! »
Elle refouilla dans le sac blanc/transparent et en sortit sa deuxième brique de lait de coco. Elle en but un peu avant de le poser à côté d’elle, puis reprit un beignet de crevette avec un autre morceau d’onigiri. Une fois cela fait, elle se pencha de façon à être sûr que le plus jeune voit son visage, et d’un air sarcastique lui répondit.
« Je peux te demander la même chose. Habituellement, à cette heure-ci tu serais avec un client dans ses bras, soit entrain de t’envoyer en l’air, soit par chance entrain de dormir comme un gros bébé qui a bien été sage. Bah allait, comme je vais être généreuse je vais gentiment te répondre. J’avais envie de rentrée et j’ai fini mon boulot pour ce soir, alors j’attends sagement le train. Et pour ce qui est de client, je ne pense pas que l’on puisse voir cela vraiment dans ce sens. Je dirais plutôt victime. »
Son petit discourt finit, elle retourna à son maigre repas. Mangeant tranquillement, elle avala sans faire vraiment attention à la saveur des aliments. Ni à leur texture d’ailleurs. Elle se contentait simplement de manger. Soudain un petit objet attira son attention. Elle ne l’avait pas remarqué au début. D’ailleurs, elle ne l’avait pas remarqué du tout jusqu’à présent. C’était un petit jouet, ou plutôt une petite bague en plastique mis sous emballage plastique. Elle l’attrapa et l’ouvrit. Elle regarda le motif quelques instant et remarqua que c’était une petite bague Hello Kitty. Un petit rire lui échappa. Alors elle avait pris un bentô pour enfant. Elle ne l’avait même pas vu. Bah ce n’était pas si grave. C’était même mignon. Mais bon, elle ne pouvait pas porter la petite bague. Elle était bien trop petite pour elle. C’était prévu pour des doigts fin et petit, comme ceux des enfants. En l’écartant un peu, un ado aux doigts maigres pourrait certainement la porter, mais ça faisait bien longtemps qu’elle n’était plus une ado ni une enfant alors elle ne pourrait pas la porter. Encore une fois Ryû la sortit des ses réflexions inutiles. « Ne... Tsunee. T'a des dossiers sur n'importe qui hein? Même les salary man? » Oui elle avait des dossiers sur n’importe qui. Des dossiers pour des missions personnelles comme pour celles de son patron. Mais là avait une grande différence. Les dossiers fait pour le travail étaient confidentiels et en aucun cas elle ne pouvait les dévoiler. Par contre, pour les autres, c’était une autre histoire. Avalant une gorgée de lait de coco elle émit un simple « hum » positif. Puis elle garda le silence quelque instant, laissant son regard flotter sur la silhouette du cadet. Pour qu’il lui demande quelque chose comme cela, c’était certainement qu’il y avait un truc qui avait mal tourné. C’était obligatoire, cela avait même peut-être un lien avec le fait qu’il soit ici et son état pitoyable. Soudain elle eut une idée. Bon c’était peut-être pas génial, mais au moins cela ramènerai peut-être le sourire au garçon. Elle attrapa la petite bague, l’écarta un peu et la mit à un des doigts de la main gauche de Ryû.
« Cadeau ! Et t’as pas intérêt à la refuser ! C’est un cadeau ! » Elle lui ébouriffa rapidement les cheveux, reprit une gorgée de sa boisson ainsi que le dernier morceau de beignet de crevette. « Tu as besoin d’un dossier sur un mec je suppose ? Un concurrent ? Ou un client peut-être ? Si c’est le cas, si j’y gagne quelque chose, je verrais ce que je peux faire pour toi. »
- Spoiler:
« Attrape-lui les bras, on va lui montrer ce que c’est de préférer une chatte à une bite ! Hein, espèce de pédale. »
S'en était finit. Elle n'avait plus d'autre choix que de subir. Bien sûr elle aurait pût crier pour qu'on vienne l'aider, mais franchement, dites moi qui serait venu l'aider? Personne. Alors elle se résigna, mordit du plus fort qu’elle pouvait ses lèvres. Elle ne voulait pas crier quand ils la violeront. Elle ne voulait pas leur donner ce plaisir. Alors elle pensa au fond elle que ce n’était qu’un mauvais cauchemar, que dans quelque instant elle se réveillerait dans sa chambre, en sueur, les larmes aux yeux et le corps tremblant. Mais ce n’était pas un cauchemar, les douleurs étaient bien réelles. Puis un bruit sourd se fit entendre, un courant d’air frai, puis de nouveau un autre bruit sourd suivit d’une plainte de douleur. La pression contre ses poignets disparut, puis se fit légère. Son corps se souleva, lui arracha un cri de douleur, douleur physique mais aussi moral, la peur de l’arrivée d’un nouvel agresseur. Mais rien ne se passa. Elle se retrouva à l’abri derrière une masse corporel imposante. Comprenant qu’elle n’avait plus rien à craindre, elle agrippa le bout de tissu de la veste de son sauveur. Elle voulait le sentir. Sentir qu’il était bien là et que ce n’était pas son imagination. La peur l’avait envahis. Chaque parcelle d’elle-même en transpirait. Son cerveau n’était même plus connecté, elle n’entendait plus, elle ne voulait plus entendre. Elle ne voulait pas souffrir plus. Faite juste en sorte que tout se termine rapidement. Voilà ce qu’elle pensait. Que tout se termine rapidement. Qu’elle puisse tout oublier. Qu’elle puisse retrouver les bras rassurant d’une amie. Qu’on lui dise que ce n’était rien, que c’était simplement un mauvais rêve, juste le fruit de son imagination. Soudain la chaleur de sa protection humaine disparut. Son corps trembla un peu plus, ses jambes se firent lourdes et incapable de supporter son poids. Dans un autre bruit sourd elle tomba au sol. Une grimace se dessina sur son visage. Ça faisait mal. Elle avait mal, si mal. Mais le plus douloureux était de savoir pourquoi, pourquoi on lui avait fait tout cela. Les larmes ne cessaient de coulait sur son visage. Elle n’arrivait pas à les stopper. C’était plus fort qu’elle. Bien trop fort. Combien de temps allait elle encore pleurer ? Une heure ? Ou deux peut-être ? Allait-elle restait ici ? Son sauveur était-il partit ? Allait-il profiter de sa faiblesse pour abuser d’elle ? Mais cela sembla être le contraire. De nouveau son ombre s’imposa au dessus d’elle. Des paroles qu’il prononça elle n’en entendit que des brides. Incapable de se concentrer elle n’avait pas pu tout saisir. Elle avait juste comprit qu’il voulait savoir si tout allait bien maintenant. Elle ouvrit la bouche, essaya de parler, mais échoua. Elle tenta une deuxième fois, puis une troisième, mais elle n’y arriva pas. Elle était encore sous le choc, alors elle fit simplement non de la tête. Puis elle l’entendit prononcer son nom. À ce moment là, comme par instinct, elle plaça ses bras au dessus de sa tête, prête à recevoir de nouveau coup. Quelques secondes passèrent ainsi et rien n’arriva. Alors elle releva timidement la tête. Et là, à travers les larmes, elle put enfin voir qui était celui qui lui avait en quelque sorte sauvé la vie. De tout ceux qu’elle connaissait, il fallait que ce soit lui. Celui dont elle était le sempaï au travail. Elle se sentit honteuse, si honteuse qu’elle s’en mordit les lèvres. Elle, devait se montrer forte face à lui et non faible. Alors elle sécha les larmes, mais elles revinrent aussi vite. Les spécialistes diraient que c’était simplement car elle était encore sous le choc de l’agression et ils avaient raison. Même si elle était habituer à se faire insulter, tabasser, jamais, au grand jamais elle n’avait faillit se faire violer.
« Pardon. Pardon d’être aussi faible. »
Puis les larmes redoublèrent. Elle se prit la tête entre ses bras. Elle ne voulait pas qu’il puisse voir plus longtemps ce visage ravagé par l’eau salée de son corps. En plus de cela, son maquillage avait du couler. Non pas qu’elle s’en soucier vraiment, mais cela devait la rendre encore plus pitoyable avec des traînés de noir sur ses joues. Son manteau était sale et déchiré à certain endroit, son collier était cassé en morceau au sol. Son pull n’en parlons même pas, il avait était déchiré de haut en bas, dévoilant son corps de femme au grand jour. En faite, ce qu’il restait en état, c’était son pantalon et ses chaussures.
« Pardon, pardon, pardon… »
Elle ne cessait de murmurer ce pardon. Pardon à Narita pour être si faible devant lui, pardon à Chieko pour l’aimait, pardon à dieu pour être un être impur, pardon à son corps pour le mal qu’il subissait, pardon à elle-même, pardon à tout ceux qui pouvait lui pardonner ce qu’elle était. Tout doucement elle arrêta petit à petit de trembler. Elle commençait à reprendre ses esprits. Pourtant elle était incapable d’arrêter ces foutues larmes qui la ravageaient. C’était tout ce qu’elle voulait. Arrêter de pleurer. Pouvoir faire face à son collègue et lui dire merci pour ensuite se lever et aller voir Mama. Mama aurait certainement un lit bien chaud dans le coin à lui prêter pour la nuit, après lui avoir fait un délicieux bouillons pour remplir son estomac même si elle avait déjà mangé. Et puis, elle lui chanterait une petite comptine espagnole après lui avoir raconté une de ces histoires pour enfant que lui racontaient ses parents quand elle était encore petite. Et si elle ne dormait toujours pas, elle la prendrait dans ses bras et lui murmurait de douce parole. Elle lui parlerait de son Espagne à elle, des grandes journées où il faisait chaud, des journées qu’elle passait à faire la lessive avec sa mère avant d’aller à la plage avec ses petits compagnons. Et puis elle lui parlerait aussi de Kitty, sa petite chatte qui lui manquait. Des oiseaux morts qu’elle lui ramenait toute contente, des bêtises qu’elle faisait dans la maison, oh et aussi de cette fois là où elle avait essayé de manger le petit canari des voisins. Prise par cette soudaine envie que de voir son amie, elle essaya de se lever, mais elle retomba aussitôt sur le sol. De nouveau se bruit sourd et cette douleur. Puis, perdant petit à petit cet état de choc, elle sentit le vent froid sur sa peau. Alors elle se serra contre Narita. Elle aurait pu fermer son manteau, mais elle n’y avait pas pensé. En faite, ce qu’elle voulait le plus à présent, ce n’était pas avoir chaud, ni voir Mama, mais c’était surtout sentir la présence rassurante de quelqu’un. Sentir qu’elle n’était pas seule et qu’elle n’avait plus rien à craindre. Blottit ainsi, ses larmes se calmèrent enfin. Il était chaud et si rassurant. Cette grandeur, cette carrure. Elle savait qu’elle n’avait plus rien à craindre. Alors enfin, enfin elle put lui dire ce qu’elle aurait dû lui dire dès le début.
« Merci Narita-san. Vraiment, merci. »
Elle ferma les yeux. Elle était bien là. Elle pouvait oublier doucement ce qu’il venait de se passer. Grâce à cette présence, elle pût se dire que finalement, tout n’avait pas était fichu. Certes, elle n’avait plus le temps pour aller au cinéma, mais elle pouvait toujours aller se louer un film et se le regarder chez elle tout en soignant ses diverses blessures. Elle avait même réussit à oublier que son vélo était en piteux état, oublier qu’elle n’avait plus de pull, que son collier était cassé et que le cauchemar n’était fini. Car si ses agresseurs avaient pris la fuite, d’autres reviendront, et pourquoi pas les mêmes. Sa vie ne serait pas tranquille tant que Chieko lui en voudra et Narita ne serait pas toujours dans le coin pour la sauver. Mais ça, elle avait réussit à l’oublier. Tant que Narita serait près d’elle, elle n’avait strictement rien à craindre.
Quelque chose à rajouter : Un peu de courage, je refait toute ma fiche, en modifiant un peu le caractère du personnage.
Dernière édition par Mori Mitsuo le Mar 17 Aoû - 0:30, édité 25 fois | |
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